Apprendre les hiéroglyphes égyptiens
Dictionnaire des hiéroglyphes Ancien Egyptien
Hieroglyphs dictionay of Ancient Egyptian

CHAP 7... Les esclaves

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   C'est le rapport entre l'esclavagisme et le développement de la cité. Dans la mesure ou l'on connaît la quantité d'esclave présent dans une cité, il semble y avoir un rapport direct entre le nombre d'esclave et le développement de la cité. A l'origine employés à des usages domestiques ou agricoles, à partir du VIe siècle, avec la multiplication des échanges du commerce et de l'artisanat, la demande de main d'œuvre servile s'accroît sensiblement.
   Les chiffres sont difficiles à établir ; pour
l'Athènes du IVe siècle : 400 000 esclaves. Corinthe archaïque aurait 460 000 esclaves. Egine, 470 000. La cité possédant le plus d'esclaves était celle de Chios. En deuxième position venait Sparte.
   L'esclavage antique a une spécificité : il ne faut pas pratiquer d'anachronisme. La diffusion de la propriété servile était beaucoup plus grande qu'à des époques plus récentes. D'autres part, l'esclave antique n'est pas fondé sur une ségrégation ethnique. Finalement, dans le cadre de la cité, les relations entre libres et non-libres ne sont pas codifiées de façon uniforme.

 

I] Etre et devenir esclave

   Les théoriciens grecques se sont souvent demandé pourquoi un individu ne peut pas être considéré comme un homme libre ; quelle était la raison de l'esclavage. Ils ont souvent comme Aristote tenté de le justifier.

         1) Justification de l'esclavage
   L'esclave est un bien mobilier. Il serait satisfaisant de partir du principe qu'un individu peut être vendu ou acheté, car on est naturellement esclave. C'est cette démarche que fait Aristote dans La Politique.
   Aristote commence son enquête par la cellule de base de la société : la famille comme une micro-société, qui comprend nécessairement des esclaves et des hommes libres. Dans le cadre de la famille il y a tout une hiérarchie entre les hommes libres et les esclaves, ce qui implique une répartition des tâches : l'esclave s'acquittant des tâches matérielles. C'est pourquoi il est considéré comme un instrument animé (qui a une âme).
   Aristote voit une différence de constitution entre le corps de l'homme libre et celui de l'esclave. L'homme servile à un corps solide, adapté aux gros travaux. Face au terme officiel de Doulos, on le nomme ainsi souvent Sôma. Le corps de l'homme libre est musclé, mais pas fait pour les basses fonctions.
   De plus, il établit une différence dans les âmes. L'âme de l'homme libre est belle et elle lui permet de s'intéresser à la politique. Il est naturellement fait pour délibérer et commander. Par opposition, celle de l'esclave est vile, faite pour obéir.
   Aristote en arrive à penser que l'homme libre et l'esclave sont deux entités complémentaires : "il est évident qu'il y a par nature des gens qui sont libres et d'autres qui sont esclaves, et que pour ceux-ci la condition servile est à la fois avantageuse et juste".

         2) Les obstacles à cette justification
   Elle serait valable s'il y a avait une barrière infranchissable entre les deux statuts. Ors un esclave peut devenir un homme libre et surtout, un homme libre peut devenir esclave.

a. Asservissement à la suite d'une guerre
   Les lois de la guerre en Grèce stipule que les prisonniers sont la propriété du vainqueur, au même titre que les biens meubles (butin) ou immeubles (maisons). Le vainqueur, en fonction de ses intérêts, peut les mettre à mort ou les réduire en esclavage.
   De fait, les armées sont toujours suivies par des négociants, prêt à offrir leur service... Ainsi, la quantité d'hommes libres réduits en esclavage peut atteindre des milliers.

b. Asservissement par brigandage et piraterie
   En temps de paix ou de guerre, un homme libre peut être capturé par des brigands, le plus souvent par des pirates. La capture d'un homme libre est source de profit : les gens qui voyagent sont plutôt aisés ! Il y a des marchés mensuels à Corinthe, Chios ou Athènes. Certains peuples défavorisés mais disposant de bonnes bases maritimes s'étaient fait une spécialité de ce trafic : les Crétois.

c. Asservissement par voie de justice
   La justice pouvait asservir un citoyen pour usurpation de citoyenneté ou pour dette. A l'époque archaïque au moins, un paysan qui ne pouvait rembourser une dette pouvait être réduit en esclavage, en vertu d'un droit d'exécution personnelle, attribué automatiquement au créancier.
   Cette pratique est abolie à Athènes sous Solon au VIe siècle.
   La réduction en esclavage est souvent appliquée pour usurpation de citoyenneté. Un fils de citoyen, quand il atteint les 18 ans, se fait enregistrer dans les registres d'un dème après avoir prouvé son ascendance. En cas d'opposition, on peut faire appel devant le tribunal populaire. En cas de condamnation, le jeune homme est immédiatement mis en vente (d'après Aristote).

 

II] Dépendance et esclavage


   Il existe deux grandes catégories d'esclave en Grèce, l'une liée à la terre, l'autre plus polyvalente.

         1) Les esclaves serfs (hilotes)
   C'est une désignation anachronique, mais répondant bien à ce statut. Ils sont très répandus chez les peuples doriens, à l'exception de la Thessalie (pas dorienne). Les principales cités sont Sparte, Argos, la Crète, Syracuse etc...
   Ces esclaves sont différenciées par trois spécificités :

a. Leur homogénéité culturelle
   Partout, ce sont des indigènes, asservis par de nouveaux arrivants. Il y a donc une communauté de culture et de langue marquée par leur nom, différent d'une région à l'autre, qui rend compte des ethnies ou de leur statut d'inférieur.
   Les plus connus sont les hilotes. Mais on trouve aussi en Thessalie les Pénestes (les pauvres), à Argos les Gymnètes (ce qui sont nus), à Syracuse les Quyllyriens (une ethnie asservie).
   Une conséquence : ils forment une communauté solidaire qui peut éventuellement se révolter contre les hommes libres.

b. Une vocation agricole
   Ces esclaves sont dépendants d'un lot de terre. En Crète, ils sont appelés clarotes (lot de terre : claros). Ce système est bien connu pour Sparte.
   Les hilotes sont répartis par groupe sur des lots de terre attribués à des spartiates. Ils doivent verser au citoyen une part des récoltes, gardant le reste pour eux, ce qui leur permet de se constituer un petit pécule.

c. L'ambiguïté de leur statut
   Ces esclaves serfs travaillent pour nourrir un maître, mais ils sont la propriété de l'état. A ce titre, ils ne peuvent être ni vendus ni achetés. De plus, ils semblent occuper un niveau intermédiaire entre les hommes libres et les esclaves à proprement dit : en matière de justice il leur sont reconnus certains droits. Ils peuvent se marier et avoir des enfants.
   Cette ambiguïté était perçue dans l'antiquité. A l'époque classique, il apparaît comme un anachronisme alors que domine le statut d'esclave marchandise.

         2) L'esclave marchandise.
   La spécificité la plus évidente de cette catégorie est le fait que ces esclaves s'achètent et se vendent. C'est pour cette raison qu'existent des marchés.
   L'esclave est un bien meuble et aliénable. Ils sont caractérisés par une hétérogénéité ethnique. A Athènes, à l'époque classique, il y a des grecs athéniens esclaves (enfants abandonnés, perte de citoyenneté…), mais souvent ce sont des produits d'importations en provenance de pays non grecs. Beaucoup d'esclaves sont donc des Scythes et des Thraces.
   Après 480, on voit affluer des individus de l'Asie mineure (Carie). Souvent donc, ce ne sont pas des grecs. Le fait qu'ils soient déracinés semblent être un gage de fidélité et de docilité.

 

III] L'esclave au service du citoyen

   Marchandise ou serf, l'esclave est indispensable pour certaines tâches mais aussi source de revenus.

         1) L'esclave et le métier de citoyen
   Les esclaves sont d'abord un élément constitutif de la famille comme le rappelle Aristote. Ils y font office de serviteurs. Contrairement à la pratique en vigueur, les esclaves ne sont pas considérés avant tout comme producteur ; il doit permettre ce qui est la finalité de la cité : créer une communauté du bien vivre des citoyens. Il doit donc fournir au chef de famille ce dont il a besoin pour vivre afin qu'il puisse s'adonner librement à ces activités et à la politique. Le citoyen doit avoir du loisir, condition préalable à l'exercice des activités nobles : politique, militaire, culturel.
   L'esclavage permet ainsi au citoyen de réaliser sa vertu, ce pour quoi il est fait. Le loisir est par conséquent incompatible avec la fonction d'esclave

         2) Esclaves domestiques.
   Souvent dépourvu de qualifications, ils sont au service de leur maître en qualité de domestique. La propriété d'esclave est très répandue dans toutes les couches de la société. Seul les plus pauvres, artisans ou agriculteurs, n'en possèdent pas. Le travail de l'esclave est alors celui des femmes et des enfants.
   Les classes moyennes possèdent plusieurs esclaves, mais moins de dix. A l'époque de Périclès, les paysans moyens avaient trois esclaves, les plus aisées cinq ou huit.
   Les riches athéniens qui pouvaient employer de très nombreux esclaves dans les champs ou les ateliers avaient relativement peu d'esclaves domestiques. Ainsi, le père de Démosthène, l'une des grosses fortunes d'Athènes en avaient un peu plus d'une dizaine. Aristote, avait 13 esclaves.
   Ces domestiques sont des gens de service (courses, repas, etc..). Certains, disposant d'instruction, étaient chargés de veiller aux enfants du maître : répétition, accompagner l'enfant à l'école. C'est le pédagogue.

         3) Les activités non domestique des esclaves
a. L'agriculture
   La plus part des hommes libres sont des propriétaires terriens. La diffusion de la propriété foncière explique l'absence en Grèce propre de grands domaines, A la différence de la Sicile ou de l'Italie du Sud. On sait qu'après la guerre du Péloponnèse, seulement 5 000 citoyens athéniens n'avaient aucune attache terrienne.
   La superficie moyenne des terres variait de 3 à 5 hectares. Les propriétés plus importantes étaient commandées par un régisseur, un intendant esclave, le propriétaire résidant en ville. Parmi ces grands propriétaires, Alcibiade possédait 25 hectares sur lesquels il employait une centaine d'esclaves.

b. L'artisanat
   Les esclaves vont jouer un grand rôle dans le développement de l'artisanat à Athènes, Corinthe.
   Il existe une différence importante avec le travail des champs : il existe beaucoup de petits artisans de condition libre que les esclaves côtoient. Deuxièmement, ces esclaves sont très mobiles. Un artisan libre propriétaire d'un atelier qui doit faire face à une grande commande peut être amené à louer des esclaves artisans.
   Le père de Démosthène possédait deux ateliers, l'un, d'une trentaine d'esclaves, fabriquant des couteaux, l'autre d'une 20aine fabriquant des lits. Ce on les ateliers de céramique qui employait le plus d'esclaves : Athènes 100 esclaves.

c. la banque
   Le maniement de l'argent est considéré comme indigne d'un homme libre. Les banquiers sont d'anciens esclaves affranchis ou des étrangers résidants employant des employés esclaves. Ces derniers ont alors des responsabilités importantes vis à vis des citoyens. Le monde de la banque est celui des esclaves parvenus. Leur position est paradoxale, d'un côté méprisé pour leur condition, de l'autre respecté en raison de leur relatif pouvoir.

 

IV] L'esclave au service de la cité

         1) Esclaves privés et travaux publics
a. Les grands chantiers de constructions
   La réalisation de ces travaux était confiée à des entrepreneurs privés, système de l'adjudication par appel d'offre. L'entrepreneur était amené à louer des esclaves. A Athènes ils ont été employés aux travaux de l'Acropole, mais aussi des sanctuaires de Delphes et d'Epidaure. Ce sont en majorité des maçons, mais on trouve aussi des charpentiers et des sculpteurs.
Sur le chantier, il côtoie des hommes libres qui font le même travail et perçoivent le même salaire, du moins officiellement. Une partie du salaire est versée directement au maître, une autre laissée à l'esclave.

b. L'exploitation des mines et des carrières.
   L'exploitation des mines et des carrières demande une main d'œuvre en abondance, en majorité servile. Les mines sont exploitées par des concessionnaires. Ils sont amenés à louer des esclaves à des riches citoyens.
   Certains riches louaient ainsi jusqu'à 1 000 esclaves à un concessionnaire. Plusieurs dizaine de milliers d'esclaves étaient employés dans les mines du Laurion.

         2) L'administration et la police
   A côté des esclaves privés, il existe des esclaves publics : les deosioï. Ils appartiennent à la cité. Ils sont employés dans l'administration et dans la police.
   Au bas de l'échelle, on voit les agents de voirie chargés de la construction et de l'entretien des voies publiques, puis des éboueurs chargés de déposer les ordures à une certaine distance de la ville, mais aussi les cadavres. Beaucoup ont des fonctions de police, dirigés par des magistrats : les Astynomes. Ils ont donc un certain pouvoir sur les citoyens : quoique esclaves, ils bénéficient d'une délégation d'autorité de la Cité.
   A Athènes, la police municipale était composée d'archers scythes armés d'arcs, de fouets et d'épées. Ils sévissaient sur l'Agora et autour de l'Aréopage : le cœur de la cité.
   Dans l'administration d'une cité démocratique comme Athènes, les charges publiques sont détenues pendant seulement un an ce qui pose le problème de la continuité de l'administration. Elle est assurée par des esclaves publiques qui peuvent être des secrétaires, greffiers, archivistes. En 403, on décide de réviser la législation. On fait appel à un esclave spécialiste en droit.

L'esclave côtoie le citoyen et participe à ses côtés à la gestion de la cité. Enfin, ils peuvent se rapprocher des citoyens.

 

V] L'affranchissement

   La pratique de l'affranchissement est aussi ancienne que l'esclavage. Il devient néanmoins beaucoup plus fréquent à partir du IVe siècle, et surtout à partir de l'époque hellénistique.
   On connaît environ 1 000 textes concernant un affranchissement.

         1) Les modalités de l'affranchissement.
   La décision d'affranchir revient au maître. Il peut être un citoyen ou un étranger résidant. Il faut être de condition libre. Parmi les affranchis, on trouve autant de femmes que d'hommes, dans les textes présentés comme un corps.
La plus part du temps, l'affranchi doit se racheter en laissant au maître une somme déterminée qui provient soit de ses économies soit d'un prêt de son maître.
   L'esclave affranchi a besoin de garantie, d'où l'intervention de la cité qui délègue sur place un ou deux représentants qui font office de garants. Mais rien ne vaut une garantie fournie par une divinité, c'est pourquoi ils ont lieu dans des sanctuaires souvent. Le prêtre est chargé de recevoir des amendes en cas de non-respect des closes de l'affranchissement.
   A
Delphes, l'achat de sa liberté par l'esclave se traduit par une vente fictive à la divinité : l'esclave se vend à Apollon. C'est par le biais d'Apollon que le maître se fait payer. Sont présents des garants et des témoins. L'acte est enregistré par les administrateurs du sanctuaire, puis archivé.

         2) Les clauses de l'affranchissement
a. L'acquisition de quelle liberté ?
   L'affranchissement confère une liberté théorique. L'affranchi peut se déplacer sans contraintes, faire ce qu'il veut de ses propriétés. De fait, sa propriété est protégée contre toute tentative d'une nouvelle réduction en esclavage. Si quelqu'un veut le rendre en esclavage, l'ancien maître doit intervenir sous peine d'amende. Cette amende sera payée pour moitié au dieu, pour moitié à l'affranchi.
   Mais dans la pratique, la liberté est limitée : l'ancien maître devenant le patron de l'ancien esclave (Prostatès). C'est par l'intermédiaire de son patron que l'affranchi peut intenter une intervention en justice. Plus grave, il peut être obligé de demeurer un certain temps chez son maître.

b. La paramonè
   Cette clause oblige l'affranchi à demeurer auprès de son patron ou de son héritier soit pour un certain nombre d'années soit, le plus souvent, jusqu'à la mort du patron.
   Dans le premier cas, à l'expiration du délai, l'affranchi doit payer à son patron une nouvelle somme pour être définitivement libéré. S'il ne souhaite pas attendre l'expiration du délai, il doit fournir une somme plus importante ou un trouver un remplaçant.
   L'esclave doit donc obéir, suivre et travailler pour son patron, sinon il peut être légalement battu, mais moins fort que pour un esclave. En cas de récidive, il peut même être rendu à sa condition d'esclave par annulation.

         3) Le statut de l'affranchissement
a. Des hommes libres non-citoyens
   Ces clauses restrictives n'existaient pas seulement à Delphes. On sait qu'à Athènes il existait des lois pour définir le statut d'affranchi. Elles stipulent qu'il doit se présenter un certain nombre de fois chez son patron ; il n'a pas le droit d'être plus riche que lui ; il ne peut se marier sans son accord…
   Leur statut est très proche de celui des étrangers-résidants. Ils étaient exclus de toutes activités économiques, en raison de leur condition antérieure. Les orateurs désignent les affranchis par le mot Doulos, le même que pour esclave

b. Les droits civils
   L'esclave bénéficie du droit de propriété mobilière (pas celle immobilière ni foncière) et du droit de mariage légitime, reconnu officiellement. En cas de mariage avec une affranchie, les enfants naissent libres mais toujours sans droits politiques, sauf si le contrat prévoit que un ou plusieurs des enfants servira comme esclave.
   Entre un affranchi et une citoyenne, avant Périclès 451/0, les enfants sont citoyens théoriquement. Après, ils ont le statut d'homme libre. Au IVe siècle, de telles unions sont interdites sous peine de réduction en esclavage de l'affranchi.
   Sur le plan judiciaire, ils relèvent des même magistrats que les étrangers résidents. En cas de meurtre, le meurtrier est contraint à une amende plus forte que pour un esclave, mais moins que pour un citoyen.
   Ils ont les mêmes obligations financières et militaires que les citoyens et acquitter en plus une taxe spéciale. Riche, ils doivent faire des dons à la cité

 

 

   La distinction est plus nettement affirmée dans les cités les plus évolués comme Athènes. Les cités plus conservatrices, où domine l'esclavage hilotisme n'ont pas codifiées de façon stricte le statut de l'esclave, ni les rapports entre esclave et homme libre. Une conséquence est l'ambiguïté de l'esclave hilote parfois très proche de l'homme libre.
   L'esclave est le complément indispensable du citoyen, toujours à ses côtés, à son domicile, dans son atelier, dans ses propriétés, ou même dans le cadre de ses activités politiques. La cité n'aurait pût survivre sans les esclaves publics : ils représentent la continuité administrative. Le citoyen riche peut avoir besoin d'une banque, ors elles sont gérées par d'anciens esclaves.
   Les rapports sont multiples et complémentaires, ce qui peut expliquer l'absence de révoltes serviles.

 

Texte établi à partir d'un cours de faculté suivi en 1998-9
Grands Mercis au professeur

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