Apprendre les hiéroglyphes égyptiens
Dictionnaire des hiéroglyphes Ancien Egyptien
Hieroglyphs dictionay of Ancient Egyptian

CHAP 10... Seigneurs et paysans au XIe siècle

 

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   Au XIe siècle, un nouveau critère social apparaît : il faut distinguer d'un côté les hommes libres et les esclaves. Puis on a vu l'essor d'une élite faite d'officiers et de vassaux royaux. Au XIe, le pouvoir va favoriser un amalgame entre les différents paysans.

 

 

I] Les seigneurs

   Le XIe siècle est celui de la multiplication des pouvoirs ; il suffit de posséder de la terre pour exercer le pouvoir. Dans le détail, on remarque une physionomie détaillée.
  
        
1) La Noblesse
   La noblesse du XIe est différente de celle des siècles à venir. Elle n'est pas juridiquement précisée ; elle ne constitue pas un ordre fermé et héréditaire.
   La fragmentation des centres de pouvoirs donne à la noblesse des critères juridiques faibles. Alors, elle se caractérise par
              
Le pouvoir quotidien sur les terres et les hommes.
               Force militaire : chevalerie
               Le sang : la parenté et le lignage.

         2) La chevalerie
La chevalerie a un éclat changeant. Au XIe, les chevaliers gardent le château avec la seigneurie. Ce seigneur leur a concédé des terres en tant que fief. Le chevalier échappe au ban sans pour autant le contrôler. Son prestige néanmoins est lié avec la religion : le futur chevalier doit se faire adouber.

         3) Le lignage
   Dans l'ancienne société carolingienne, la famille était conçue comme horizontale (frères). La mémoire généalogique et l'anthroponymie n'existaient pas. Pour faire partie de la noblesse on va maintenant penser qu'il faut une noblesse lointaine, dans laquelle prime le mâle (famille verticale). Le système même des noms va se modifier, avec l'apparition d'un second nom, celui du château (Gérard de X)

 

 

II] Les paysans

         1) Liberté et esclavage
   Désormais, on distingue d'une part les seigneurs et les chevaliers, et de l'autre, les paysans. Le clivage juridique de l'esclavage disparaît au profit d'un clivage social : que le paysan soit libre ou serf, ils sont tous dépendants du seigneur. Entre XIe et XIIe siècle, la majorité des paysans entre sous la protection d'un seigneur judiciaire ou de ban.
   Mais certains paysans doivent plus de redevances que d'autres.

a. Les paysans-serfs
   Ils dépendent de leur seigneur domestique, celui qui possède les terres qu'ils travaillent. Ces paysans sont appelés servi, vilains, manants. Ils sont étroitement liés à la terre. Mais attention, ce ne sont pas des esclaves : leur origine remonte autant d'anciens esclaves que de libres.
   Ils se caractérisent par l'imposition de trois redevances particulières qu'ils doivent acquitter :
               Le chevage :
               Le formariage :
               La mainmorte :

b. Les paysans tenanciers
   Ils doivent des taxes foncières et banales mais pas celles énumérées plus haut. Ainsi, tous les paysans sont dépendants. Ils ne possèdent pas leur terre mais celle du seigneur ? [contredit le para d'en haut ; faire une petite recherche]

   Dès qu'il n'y a plus de paysans autonomes, les redevances banales se généralisent.
   Ce qui comptent désormais pour l'ascension sociale, c'est la proximité avec le seigneur : les
ministériaux (Baillis, Maires, etc.) vont peu à peu accéder à la chevalerie.

         2) Les redevances dues au seigneur
a. Redevances seigneuriales
               Le champart :
               La corvée :
               Le cens :

b. Redevances d'origine régaliennes
   Les amendes de justice, les charges militaire (l'entretien du château), le droit d'Albergue (obligations d'hospitalité dus au roi), droit de passage.
   Avec la récupération de ces taxes dues au roi, les seigneurs affirment leur pouvoir régional.

c. Les redevances banales
   C'est là que se situent les innovations de la seigneurie de ban.
              
La corvée : la nouveauté est dans le bénéficiaire : elles sont demandées par le seigneur territorial,
               Les banalités : prélèvement en nature sur les moulins et les pressoirs,
               Les capitations : taxe sur les personnes.

   La fiscalité seigneuriale est plurielle et généralise et facilite

Texte établi à partir d'un cours de faculté en 1998-9
Grands Mercis au professeur

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Mise à jour du : 25/04/99


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