INTRODUCTION
L'Histoire contemporaine commence avec la révolution de 1789 et le progrès des idées démocratiques. Même si elle est toujours discutée, la démocratie s'est mise en place dans tout le monde (les dictatures sont de fausses démocraties ).
La division droite-gauche date de la révolution française. Quand on a
réunit les Etats-Généraux il y a eut ceux qui croient et ce qui ne croient pas ? Cette
division est étendue dans les pays Latins.
1) La droite.
A l'origine il s'agit de ceux à droite du
président de l'Assemblée.
Fondamentalement ils sont pour le respect de l'ordre naturel : la variété et la hiérarchie. (variété des âges, des sexes, des professions, des tempéraments ; la
nature est riche). Mais cette variété est ordonnée par la hiérarchie: (enfants-parents
{père-mère}, professionnelle et politique, Dieu pour les croyants). L'ordre, c'est chacun à sa place, chacun
obéissant à son supérieur et aimant sont inférieur. Le désordre c'est quand chacun
veut prendre la place de l'autre. Le pire désordre c'est l'homme qui veut se mettre à la
place de Dieu. Refondamentalement: la droite est obéissance et amour.
Cela
implique que dans les milieux de droite :
+ on est porté sur la religion et l'Eglise
catholique hiérarchisée correspond à son idéal communautaire.
+ on adore la famille, on elle voit la
communauté naturelle par excellence.
+ on aime l'armée (hiérarchie )
Cette idée
de droite, cohérente, a évoluée, parcequ'au respect de l'ordre est venu s'ajouter le
respect de la liberté. C'est un
complément et non une contradiction : la variété est entretenue par la liberté
on est libre de soi-même.
Cette
liberté au départ non prévue, entretient la variété mais aussi augmente la richesse
de la nature. la communauté doit permettre à chacun de s'exprimer pleinement. Ce qui
explique la liberté d'acquérir, de faire fructifier. D'où l'intérêt du capitalisme. (lien entre la droite et le
protestantisme [il faut faire fructifier ses talents]).
Il y a
plusieurs sorte de droite : les conservateurs et les libéraux réformiste, les
réactionnaires, l'extrême droite.
+ Les libéraux-réformateurs : on
sait que toute chose doit évoluer alors il faut accompagner et préparer les changements.
Il vaut mieux être réformiste que révolutionnaire.
+ Les conservateurs : tout est bien
actuellement, pourquoi tout changer maintenant ; on ne bouge pas des bornes.
+ Les réactionnaires : Le présent
est mauvais, nous sommes sur la mauvaise pente ; il faut se refaire et pour ce remonter
dans le passé. Rêve du retour aux sources.
+ L'extrême droite : On décide
d'appliquer intégralement les principes initiaux c'est à dire quasi-évolutionnaire ou
brutal.
Qui est de droite :
Dans
l'ensemble tous les vieux ; plus on est riche plus on est de droite. Plus précisément,
les classes possédantes, tout d'abord ceux qui possèdent la terre sont de droite (les
paysans respectent l'ordre naturel vendanges au mois d'Octobre, respect de la propriété
), et ceux qui possèdent l'argent. Les métiers d'autorité : militaires, juristes.
Autrefois on disait que les femmes étaient plus de droite que de gauche : longtemps le
sexe féminin moins instruit jouait sur les sentiments.
En gros la
noblesse a caractérisé la droite dès le début. La droite défendant le roi contre la
révolution, ensuite la bourgeoisie en craignant pour ses propriétés tombe à droite. Il
s'agit de la peur du désordre, de l'attaque de la propriété au temps de la révolution.
L'anti-gauche est une forme primaire de droite.
Ensuite,
conversion à la droite d'appareils complets : Eglise catholique, armée. Néanmoins, la
bourgeoisie est trop intelligente pour mettre tous ses ufs dans le même panier :
quoi qu'il arrive : on est toujours du bon côté.
2) La gauche
Son propre
: l'égalité fondamentale :
tous les êtres sont égaux car tous sont dotés de raison. Donc la politique consiste à
remédier aux variétés forcément injustes pour rétablir l'égalité. On retrouve à
l'origine la thèse de Rousseau, le père de la gauche : tous les hommes naissent égaux
mais ils sont par la suite modifiés tarés par la société. La politique est de
remédier aux erreurs de l'histoire. C'est la gauche qui a donné un sens à l'histoire.
Cette politique est mise en uvre par :
+ L'éducation en donnant à chacun le
maximum de chance.
+ Une politique sociale pourra aider les plus
pauvres
L'ennemi
pour la gauche est le privilégié, le chef qui refuse l'égalité. Tout individu est
tenté d'abuser de son autorité, la gauche tente de les limiter.
L'idéal de
la gauche est la démocratie :
l'autorité ne vient pas d'en haut, mais d'en bas. La justice sociale qui fait porter
l'attention sur les défavorisé et fait porter la méfiance sur les plus favorisés. On
comprend alors que la gauche au nom de cette politique sociale pousse toujours l'Etat
alors que la droite ne voit que des individus.
Qui est de gauche ?
Les
pauvres qui diront toujours qu'ils ont été défavorisés. Il y aussi la bourgeoisie
éclairée, les jeunes qui ont le sens de l'histoire : le progrès est devant nous. Il y
également tous ceux sensible à la promotion sociale caractéristique du XXe Siècle.
D'où là aussi une grande variété :
+ Les réformistes : Au nom de l'Histoire il faut faire en
permanence des réformes pour rétablir l'égalité. Nuance mince avec ceux de droite.
+ Réformateurs radicaux politiques :
allons plus loin, il faut changer radicalement les conditions politiques en vue de
renforcer l'Etat.
+ Réformateurs radicaux sociaux : En
changeant la société on changera la politique. On favorise les réformes sociales. En
résumé : on prend aux riches pour donner aux autres. On fait confiance au temps.
+ Les Révolutionnaires : On ne prend
pas le temps. Changement radical et subit. Elle naît en 1789, et disparaît en 1989,
relayée par la révolution russe et chinoise.
+ Les anarchistes : La révolution se
fait tous les jours car il faut toujours déboulonner les chefs ; on supprime les
pouvoirs, la hiérarchie. Je suis mon propre maître. Il s'agit de rétablir la liberté
totale.
Toutes ces
variétés ont des caractéristiques différents suivant les pays.
3) Le centre
Le centre a
le cur à gauche et le porte- feuille à droite. Son propre est d'avoir à sa tête
un grand homme qui rallie tout le monde. En France le centre ne marche pas beaucoup à
cause de la laïcité. On s'interroge toujours sur la place de l'Eglise. La droite l'aide,
la gauche la rejette. A cause de cette question brûlante, on ne peut rallier.
4) Les extrêmes
La
puissance des extrêmes dus à la terreur : il vaut mieux avoir un ennemi mort que vivant.
En 1793 Robespierre et la gauche fusille et guillotine les gens de droite. Cela donne des
idées à l'extrême droite...
Elle se
marque par l'abondance des révolutions et la puissance des réactions politiques.
Le propre
des extrêmes est d'avoir des attitudes similaires : nous sommes les meilleurs, les autres
sont mauvais.
5) Dans les autres pays
Les aspects
français sont à atténuer dans les autres pays.
En Italie : le conubio (le mariage ). Le discours n'est pas
l'action. Distance entre ce que l'on dit et ce que l'on fait. Avec un peu de cur on
concilie tout le monde. On est prêt à pardonner tout le monde. Pas de violence
politiques, pas de rancune. En Italie le centre existe, il y a de tous. D'où
l'instabilité humaine mais la stabilité politique.
En Allemagne : mélange des attitudes françaises et Italiennes :
puissance des extrêmes qui une fois autoéliminés, puissance centriste. Il existe deux
partis centristes.
En Angleterre : les anglo-saxons ne pensent pas ! Il n'y a pas de
lutte politique. Il connaisse néanmoins le conservatisme et le progressisme dans un refus
de tout extrême. Les américains ont le même système. Les campagnes de ces pays sont
abondamment personnalisées alors que dans les pays latins elles sont idéologiques.
Les pays du tiers-monde : Ils se divisent entre partisans du
socialisme progressiste et du capitalisme conservateur. Ils se divisent entre partisan de
régimes collectifs plus démocratiques mais aussi plus lent qu'un régime personnel.
Les questions religieuses sont devenues secondaires. En Amérique Latine, les partis
catholiques sont presque révolutionnaires.
Les grands problèmes actuels obligent tous à se restituer. Chômage, injustice sociale.
CONCLUSION: Les idéologies ont toujours
au moins 50 ans de retard sur la situation actuelle. Il y a toujours distinction entre
idéologie et politique. Enfin, les lois de l'Histoire : tout est toujours en évolution,
même les idéologies. En même temps, on ne revient jamais en arrière. Les
réactionnaires sont des utopistes car on ne reviendra jamais dans le passée.
Texte établi à partir d'un cours de faculté
suivi en 1997-8
Grands Mercis au professeur !
Mise à jour du : 23/03/99